Mia, premier violon…
Il y a chez Luxeva la partition imaginée, je suppose, par quelque compositrice de génie.
Et puis il y a l’interprétation des solistes qui, chacune à sa manière, s’approprient le morceau.
Mia, la première fois que je vous ai rencontrée, vous ne faisiez aucune fausse note bien-sûr, mais votre jeu avait encore les timidités du déchiffrage.
Aujourd’hui, je vous ai retrouvée au sommet de votre art : la partition est respectée mais la personnalité de l’artiste se révèle à l’interprétation inédite.
Premier violon devenue, votre jeu est plus lent et la note plus légère, le toucher varie les rythmes et ose parfois l’immobilité suspendue du silence envoûtant.
Votre virtuosité a conquis mon coeur mélomane tandis que votre beauté avait déjà ébloui mon coeur sensuel.