Iris, tombée du ciel…
Il y eut un grand trouble et tellement de plaisir à vous revoir Iris, à vous aimer aussitôt, comme avant.
Rien n’a changé, les corps se sont reconnus et étreints comme si nous ne nous étions jamais quittés.
Ainsi, vous demeurez l’intrépide Princesse, l’insaisissable fille de l’air que personne ne retient, qui consent cependant, parfois, à redescendre sur terre pour apporter le bonheur à ceux qui savent déchiffrer son céleste langage fait de caresses voluptueuses et de regards qui transpercent.
Vous êtes l’âme-soeur qu’on n’ose rêver, l’amante infiniment désirée de nouveau, le baiser refusé qui est plus qu’un baiser par ce qu’il promet d’idéal, l’abandon confiant qui fait croire à une belle amitié, le gage de vérité de ton corps nu à-côté.
Il y avait un vide immense en mon coeur : je sais à présent que c’était votre place restée inoccupée depuis trop longtemps et qui vous attendait.