À l’autre bout du monde : l’érotisme à la japonaise

Chez Luxeva, nous nous efforçons de traduire, à travers nos prestations, une certaine idée de la sensualité et de l’érotisme, sans jamais tomber dans la vulgarité. Nous nous adressons à l’esprit autant qu’aux sens, ce que nous partageons avec la culture érotique japonaise. Nous avons donc eu l’idée, pour ce nouveau billet de blog, de vous parler de celle-ci !

Au japon, un érotisme intime et secret

La philosophie de l’érotisme au Japon est complexe et polyforme, influencée par des éléments tels que la culture, la religion et les traditions dans le pays.

Bien entendu, et surtout pour un visiteur de site de massage, à l’évocation de l’érotisme japonais, on pense d’abord à certaines spécialités telles que le massage Nuru ou le massage « Soapland ». Ce n’est pas notre sujet : ces disciplines ne relèvent pas de notre charte et surtout, nous pensons qu’elles doivent être découvertes au Japon, là où elles sont pratiquées dans les règles de ce qu’ils considèrent comme un art.

Dans la culture japonaise, ce qui a trait à l’érotisme, à la sensualité, est souvent considérée comme quelque chose de privé et de réservé, plutôt que d’être étalée en public. Le concept de « honne » et de « tatemae » est important dans la culture japonaise, où « honne » représente la vérité intérieure d’une personne et « tatemae » représente l’apparence extérieure qu’une personne projette. Cela peut signifier que l’érotisme est souvent perçu de manière différente dans la vie privée et publique.

Il existe dans cette culture une fascination pour l’érotisme et la sensualité, qui est souvent exprimée à travers des médias tels que la littérature, l’art, la musique et les films. Cette fascination peut être liée à la perception de la sexualité comme quelque chose de mystérieux et de secret, et qui peut être une source de plaisir et de beauté.

Le Japon et l’érotisme, une longue histoire…

La culture japonaise de l’érotisme a une longue histoire qui remonte à des siècles. La sensualité est représentée dans de nombreuses formes d’expression artistique et culturelle.

Dès la période Heian (794 – 1185), la littérature japonaise est devenue plus raffinée et sophistiquée, avec l’émergence de la poésie waka et la naissance du genre littéraire du roman. Les œuvres littéraires de cette époque, telles que Le Dit du Genji de Murasaki Shikibu, ont souvent exploré des thèmes érotiques et ont été considérées comme des chefs-d’œuvre de la littérature japonaise.

Au cours de la période Edo (1603-1868), l’art érotique japonais, connu sous le nom de shunga, est devenu populaire. Les estampes shunga étaient souvent des représentations graphiques de la sexualité, avec des scènes explicites de relations sexuelles et de jeux sexuels. Les estampes shunga étaient souvent considérées comme des objets d’art et étaient appréciées par les classes supérieures de la société japonaise.

Au XXe siècle, l’industrie cinématographique japonaise a commencé à produire des films érotiques, connus sous le nom de pinku eiga, qui sont souvent décrits comme un mélange de sexe et d’art.

De nos jours, la culture japonaise de l’érotisme est toujours présente dans les médias populaires, tels que la musique, les films et la télévision. La culture pop japonaise est souvent considérée comme ayant une esthétique érotique distincte, avec des éléments tels que les uniformes scolaires, les costumes de cosplay et les jupes courtes faisant partie de cette esthétique.

Le massage érotique dans le cinéma japonais

Dans le cinéma japonais, le massage érotique est souvent utilisé pour représenter la sexualité de manière plus subtile et implicite. Cs scènes permettent le plus souvent d’explorer les aspects sensuels et érotiques de la relation entre deux personnages. On peut citer quelques films japonais parmi lesquels ceux de Oshima bien entendu mais aussi Imamura :

Ainsi, « In the Realm of the Senses » (1976) réalisé par Nagisa Oshima est inspiré d’une histoire vraie et raconte l’histoire d’une relation passionnelle et destructrice entre un propriétaire de l’auberge et une de ses employées.

« Ai no corrida » (1976) est un autre film controversé du réalisateur Nagisa Oshima qui explore des relations assez extrêmes entre les personnages, tandis que « Warm Water Under a Red Bridge » (2001) de Shohei Imamura raconte l’histoire d’un homme qui voyage dans une petite ville pour trouver un trésor légendaire. Le film comprend des scènes de massage érotique entre le personnage principal et une femme qu’il rencontre.

La fascination des corps

Nous touchons ici à ce qui est l’un des ingrédients les plus puissants de l’expérience que vous pouvez vivre au Japon, et chez Luxeva. Les japonais ont une fascination profonde pour chaque partie de l’anatomie du corps, et non pas seulement pour quelques zones précises. Ainsi, chaque contact, chaque effleurement, chaque regard, chaque exposition d’une partie du corps sont autant de moteurs et de mécanismes sensuels qui se mettent en œuvre.

On le comprend ainsi, dans l’érotisme japonais, ce qui ne relève chez nous que de préliminaires parfois rapidement exécutés, prend là-bas une importance capitale. Ainsi que l’indique le magazine Marie-Claire dans un excellent article sur l’érotisme au Japon, les partenaires connaissent davantage le corps de leur compagnon que le leur propre. Ils en connaissent le nombre exact de grains de beauté, l’implantation de chaque cicatrice, de chaque défaut, la forme de chaque pli.

Une palette érotique étendue qui nous inspire

Cette importance du corps dans chacun de ses détails, cette minutie, cette vision bien moins « utilitariste » de la sexualité que dans d’autres régions du monde conduit naturellement les japonais à disposer d’un éventail de pratiques érotiques sans limite. Chaque élément du corps devient érogène, et mille positions, mille caresses deviennent sources de plaisir.

Il est ainsi aisé de comprendre qu’il y a bien d’autres manières que certaines pratiques que nous nous interdisons de proposer pour offrir un voyage érotique et sensuel ceux et celles qui sont en quête de sensations nouvelles.

L’érotisme chez Luxeva, qui repose sur des contacts subtils et non sexuels, sur l’importance du regard et du spectacle du corps, et sur le partage intellectuel, s’inspire directement de cette philosophie qui donne à l’esprit un rôle prépondérant dans la recherche de la sensualité.

Cette découverte des corps nous a inspiré nos massages érotiques que vous pouvez venir vivre à Nice, à Lyon, à Cannes ou bien encore à Aix-en-Provence.

Venez redécouvrir la sensualité et l’érotisme grâce au massage body body (corps à corps) que vous pouvez venir vivre à Lyon, Nice, Cannes et Aix-en-Provence.