Morgane, s’il fallait comprendre ce qui arrive.
Je viens vers vous, Morgane, comme on vient à l’Oracle, confiant de votre vérité, avide de votre savoir qui révèle. J’ai enfin compris ce trouble unique que, seule, vous provoquez : vos caresses ne s’adressent pas aux corps mais explorent en chacun l’être intime qui s’ignore.
Vous lisez d’un léger effleurement -à peine plus léger et plus lent- les forces et les faiblesses de nos pauvres vies de mortels et vous libérez des énergies insoupçonnées qui submergent aux larmes. Je suis venu vers vous satisfait de moi-même, vous m’avez désigné l’être que je pourrais être si j’ouvrais un peu plus mon coeur au possible.
Chacun de vos gestes devenu soin précieux de nos âmes : elles s’en trouvent mieux, le choc de la révélation passé.