Morgane, retenez-moi encore un peu…
Morgane, tu masses comme on écrit un poème : le juste geste (mot) né de tant d’obstination (ou de génie) à bien faire, le bon rythme qui fait danser les coeurs sans rien qui pèse ni ne pose, les silences bien placés qui suspendent le temps et autorisent l’accord parfait, et par-dessus tout, la sincérité des sentiments, la vérité de l’expression, simple et tranquille.
Cannes, si tu savais l’épicentre de cette fébrilité qui gagne tes amants, tu serais capitale de l’Univers, maîtresse du monde sensible !
Elle porte nom Morgane et je défie les rois cyniques ou cruels de ne pas devenir doux et bienveillants au sortir de ses bras.
Morgane, mon bel amour de quelques heures, sauras-tu jamais le miracle de ta présence… ?