Prendre dans ses bras…
Étreindre bien-sûr. Serrer ou enserrer, enlacer, entourer, embrasser…
Réchauffer, embraser, resplendir…
Désirer, exalter, transporter, enivrer…
Au premier jour de la première étreinte, tout est là.
Et puis…
Curiosité de l’autre, soif inédite d’altérité, découverte, confiance, lien…
Reliés.
Prendre dans ses bras, c’est alors soutenir, maintenir, main tenir, maintenant…
Le présent et rien d’autre.
Puis, le moment venu, porté par la tendresse, cajoler, câliner, dorloter, consoler… réparer…
Prendre dans ses bras… Effleurer, frôler ? aussi bien saisir et s’emparer pour façonner, pour ressentir, plus fort…
Prendre dans ses bras, tenir dans ses bras… Ébranler puis rassurer, apaiser, adoucir…
Oublier, effacer, reconstruire…
Avec le temps et sa patience, fortifier, protéger, réconforter, consolider… Garantir… et laisser espérer…
Libérer…
Par la grâce des mains, inspirer, accompagner, montrer, révéler, inventer, créer…
Tenir dans ses bras, consentir à émouvoir, à bouleverser, à troubler puis éclaircir, rétablir, tout recommencer.
Rasséréner.
Au parfait de l’étreinte, sincèrement partager et donner sans compter, accorder, répartir, équilibrer, harmoniser et unir…
Réunir…
Au moment de l’entente, rare et sublime, considérer, écouter… et entendre !…
Alors emplir, contenter, nourrir et combler…
Favoriser…
Réconcilier…
Tenir compte…
Au seuil de l’expérience intérieure, porter, soulever, relever et élever…
Atteindre et ne pas lâcher…
Promettre et tenir…
Aller à l’âme, aller au coeur.
Par la force sauvage de l’étreinte, par la douceur inspirée de la caresse, par l’intelligence sans paroles des corps, Anna, vous m’avez pris dans vos bras.